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« J’étais là… quand Mohammed, le messager de Dieu, vint parmi nous. J’ai entendu ce qu’il a dit et j’ai été témoin de ses actions… ». Ainsi commence un livre sur la vie de l’un des plus proches compagnons du prophète Mohammed, Bilal Ibn Rabah.
Bilal était un esclave noir,
fils d’esclaves, et il était originaire d’Abyssinie (Éthiopie d’aujourd’hui).
Né dans l’esclavage, il est fort probable qu’il ne s’attendait pas à ce que la
vie lui offre beaucoup plus que du travail acharné, de la douleur et de l’amertume.
Il ne savait pas qu’il serait témoin, au cours de sa vie, d’un événement
historique sans précédent. Il était esclave dans la ville de la Mecque
lorsqu’un homme illettré se mit à appeler les gens à n’adorer que Dieu, de
manière exclusive. Cet homme, c’était Mohammed, le messager de Dieu (que la
paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) et le message qu’il allait
transmettre, au nom de Dieu, était destiné à l’humanité tout entière, jusqu’à
la fin des temps.
Lorsqu’une personne est pauvre, affamée, terrifiée, abattue et brisée, un message fondé sur les concepts de miséricorde, de pardon et de justice peut être très séduisant. Les parias de la société furent les premiers à trouver réconfort dans le message de Mohammed. Bilal, qui fut probablement le premier Africain à se convertir à l’islam, accepta son message avec enthousiasme. Il ne le savait pas encore, mais cette décision allait lui coûter beaucoup de souffrances. Comme un homme en train de se noyer qui s’agrippe à une bouée, il s’agrippa aux paroles de Dieu, qui finirent par lui sauver la vie.
Bilal entendit les paroles de Mohammed qui affirmait que Dieu est unique, qu’Il est Tout-Puissant et Miséricordieux, mais il entendit également les paroles de son maître. Oumayya ibn Khalaf, un riche Mecquois, s’inquiétait de la possibilité que son gagne-pain, qui était lié à l’adoration d’idoles, soit menacé par le message prêché par Mohammed. Il en parla avec d’autres personnes aussi inquiètes que lui, leur disant : « Mohammed n’a jamais été un menteur, un magicien ou un fou, mais c’est ainsi que nous devrons désormais le décrire jusqu’à ce que nous arrivions à détourner de lui ceux qui s’emballent pour sa religion. »
Selon le biographe Ibn Ishaq, entre autres, Bilal souffrit énormément après avoir répondu favorablement au message de Mohammed. Il fut battu sans merci, traîné par le cou, dans les rues et les collines de la Mecque, et soumis à de longues périodes sans nourriture et sans eau. On rapporte que son maître, Oumayya ibn Khalaf, « le faisait sortir au moment le plus torride de la journée, dans une vallée, le projetait au sol, sur le dos, et ordonnait que l’on dépose un énorme rocher sur sa poitrine. Puis, il disait à Bilal : « Tu resteras ici jusqu’à ce que tu meures, à moins que tu ne renies Mohammed et accepte d’adorer à nouveau al-Lat et al-Ouzza ». Mais Bilal refusait de renier l’islam et, en proie à de terribles souffrances, ne faisait que répéter le même mot : ahad (i.e. un seul Dieu).
La nouvelle de l’esclave qui criait « Dieu est unique! » sous la torture vint rapidement aux oreilles du prophète Mohammed et de ses compagnons. Abou Bakr, un ami intime de Mohammed et un riche marchand, fut envoyé vérifier la véracité de cette nouvelle. Il se rendit sur les lieux et vit Bilal en train d’être torturé. Il se précipita vers les tortionnaires et dit à Oumayya : « N’as-tu aucune crainte de Dieu pour torturer ce pauvre homme de la sorte!? » Oumayya répondit : « Tu fais partie de ceux qui l’ont corrompu de la sorte; alors sauve-le donc de cette situation! » Abou Bakr dit : « Alors vends-le-moi. Quel est ton prix? » Oumayya était lui aussi un marchand et ne perdait jamais une occasion de faire du profit. Il lui demanda donc le prix fort. Puis, pour humilier Bilal, il ajouta : « Je te l’aurais vendu même si tu ne m’avais offert qu’une once d’or. » Abou Bakr répondit : « Je te l’aurais acheté même si tu m’avais demandé cent onces d’or. »
Chez Abou Bakr, Bilal fut libéré (de son état d’esclave) et traité aux petits soins; il recouvra bientôt la santé. Lorsqu’il se sentit assez bien pour sortir, on l’emmena chez le Prophète et, à partir de ce jour, il le fréquenta régulièrement, lui apporta son soutien et l’aida à appeler les gens vers l’islam. À l’époque du Prophète, l’esclavage était mondialement répandu et largement accepté. Les lois de l’islam visèrent d’abord et avant tout l’émancipation des esclaves. Dieu nous dit, dans le Coran, que l’expiation pour plusieurs types de péchés est la libération d’un esclave. Et si cela est fait de bon cœur, c’est considéré comme un acte de piété.
Bilal aimait beaucoup se trouver en compagnie de Mohammed et devint très proche de lui. Plusieurs hadiths mentionnent que Bilal avait l’honneur de réveiller le Prophète chaque matin et qu’il passait le plus de temps possible en sa compagnie. L’histoire de Bilal est souvent rappelée pour illustrer l’importance du pluralisme et de l’égalité raciale en islam. Mais surtout, c’est l’exemple même d’un homme dont toute la valeur se résumait à sa piété, sans égard pour sa race, son ethnie ou son statut social.
Dans la deuxième partie, nous en apprendrons plus sur Bilal, sur la migration des musulmans à Médine et sur le grand honneur qui lui fut accordé, lui, l’ancien esclave d’Abyssinie.
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