Sept questions courantes sur l’islam (partie 1 de 2)
Description: Quelques-unes des questions les plus souvent posées sur l’islam. Partie 1 : Qu’est-ce que l’islam? Qu’est-ce qu’un musulman? Qui est Allah? Qui est Mohammed?
- par Daniel Masters, Isma'il Kaka et Robert Squires
- Publié le 11 Jan 2010
- Dernière mise à jour le 28 Dec 2014
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1. Qu’est-ce que l’islam?
L’islam est la religion, ou plus précisément le mode de vie que Dieu (Allah) a révélé et qui fut pratiqué par tous les prophètes et messagers qu’Il envoya à l’humanité. Le nom « islam » se démarque des noms des autres religions en ce sens qu’il signifie une façon d’être et ne réfère pas à une personne en particulier comme le christianisme, le bouddhisme ou le zoroastrisme, à une tribu, comme le judaïsme, ou à une nation, comme l’hindouisme.
Le mot-racine arabe duquel le terme islam dérive comprend les sens suivant : paix, sécurité, salutations, protection, absence de reproches, bien-être, soumission, acceptation, le fait de s’abandonner et le salut. L’islam signifie plus précisément un état de soumission envers Dieu, le fait de n’adorer que Lui, en toute exclusivité, d’accepter Ses lois et de se soumettre à elles. C’est par cette soumission que sont atteints la paix, la sécurité et le bien-être que l’on retrouve dans la signification de son terme. Le(la) musulman(e) est donc une personne qui se trouve dans cet état de soumission. L’islam d’une personne se trouve affaibli par les péchés, l’ignorance et les méfaits, et est totalement annulé par le fait d’adorer d’autres divinités à part Dieu ou par le fait de ne plus croire en Lui.
2. Qu’est-ce qu’un musulman?
Le terme musulman signifie littéralement celui (ou celle) qui est en état d’islam (i.e. de soumission à la volonté et à la Loi de Dieu). L’islam fut révélé à l’humanité tout entière et quiconque accepte son message et s’y conforme devient musulman(e). Certains croient à tort que l’islam est une religion exclusive aux Arabes, mais rien n’est plus faux. En réalité, près de 80% des musulmans, dans le monde, ne sont pas arabes. Bien que la plupart des Arabes soient musulmans, certains sont chrétiens, juifs, ou même athées. Si l’on considère à quel point l’islam est répandu, dans le monde – du Nigéria à la Bosnie, en passant par le Maroc et l’Indonésie, entre autres – on constate que les musulmans proviennent de plusieurs races, groupes ethniques, cultures et nationalités. L’islam a toujours été, depuis sa révélation, un message universel destiné à tous les peuples. D’ailleurs, certains des compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) n’étaient pas arabes, mais persans, africains et byzantins.
Être musulman signifie accepter totalement les enseignements et les lois révélés par Dieu et y obéir de façon active. Le musulman est celui qui fait le libre choix de fonder ses croyances, ses valeurs et sa foi sur la volonté de Dieu. Même si on le voit plutôt rarement de nos jours, le terme « mahométans » a souvent été utilisé, par le passé, pour qualifier les musulmans. Mais cette étiquette est un terme inapproprié et découle soit d’une déformation délibérée, soit de l’ignorance. L’une des raisons de cette déformation est que les Européens se sont laissés dire, durant des siècles, que les musulmans adoraient le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) de la même façon que les chrétiens adorent Jésus. Évidemment, cela est tout à fait faux, puisque nul ne peut prétendre être musulman s’il voue son adoration à qui que ce soit ou quoi que ce soit en dehors de Dieu.
3. Qui est Allah?
Le mot « Allah » est tout simplement le nom donné à Dieu, en arabe. D’ailleurs, même les juifs et les chrétiens de langue arabe appellent Dieu « Allah ». Dans les traductions arabes de la Bible, le nom « Allah » est également utilisé. Les chrétiens de langue arabe, qui croient que Jésus est le fils de Dieu, parlent du « fils d’Allah ».
Le nom « Allah » est en fait très similaire au nom utilisé pour désigner Dieu dans d’autres langues sémitiques. Par exemple, le nom hébreu pour désigner Dieu est « Elah ». Pour des raisons qui demeurent obscures, certains non-musulmans s’imaginent que les musulmans adorent un Dieu différent de celui de Moïse, d’Abraham et de Jésus. Il n’y a rien de plus faux, puisque le pur monothéisme de l’islam appelle tous les peuples à adorer de façon exclusive le Dieu de Noé, d’Abraham, de Moïse, de Jésus, et de tous les prophètes et messagers qu’Il a envoyés à l’humanité.
4. Qui est Mohammed?
Le dernier prophète envoyé par Dieu à l’humanité était Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Il commença à recevoir la révélation de Dieu à l’âge de quarante ans. Puis il passa le reste de sa vie à expliquer l’islam et à le vivre au jour le jour. Il est considéré comme le plus grand des prophètes pour plusieurs raisons, mais d’abord et avant tout parce que Dieu l’a choisi pour être le dernier de la lignée des prophètes et que, par conséquent, sa mission se poursuit de façon ininterrompue jusqu’au Jour du Jugement. Il est aussi considéré comme le prophète le plus important parce qu’il a été envoyé comme une miséricorde à l’humanité. Sa mission a amené plus de gens au monothéisme pur que celle de tout autre prophète. Depuis la nuit des temps, Dieu a envoyé des prophètes sur terre, mais chacun à une nation spécifique. Le prophète Mohammed, lui, a été envoyé comme dernier messager à toute l’humanité.
Même si d’autres communautés religieuses ont prétendu suivre un monothéisme pur et exclusif, des idées corrompues se sont infiltrées dans leurs croyances et pratiques, avec le temps, les éloignant ainsi du pur monothéisme des prophètes. Certaines prirent leurs prophètes et leurs « saints » comme intercesseurs auprès de Dieu. Certaines autres allèrent jusqu’à croire que leur prophète était l’incarnation de Dieu sur terre ou encore le « fils » de Dieu. Toutes ces idées fausses et fabriquées de toutes pièces menèrent à l’adoration d’êtres créés plutôt qu’à l’adoration du Créateur et contribuèrent aux croyances idolâtres selon lesquelles Dieu ne peut être approché qu’à travers des intermédiaires. Afin de prévenir de telles hérésies, le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a maintes fois souligné qu’il n’était qu’un être humain auquel Dieu avait confié la mission de prêcher Son message et de Lui obéir. Il a donc enseigné aux musulmans à toujours parler de lui en tant que « messager et serviteur de Dieu ». Par son mode de vie et ses enseignements, Dieu a fait de Mohammed un exemple parfait pour tous les êtres humains : il était un prophète, un homme d’État, un chef militaire, un dirigeant, un enseignant, un voisin, un époux, un père et un ami exemplaire.
Contrairement aux autres prophètes et messagers, toutes les paroles et tous les actes du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) ont été mémorisés puis recueillis par écrit. Nul ne demande aux musulmans de simplement « croire » que Mohammed a existé et que ses enseignements ont été préservés; ils savent que ce sont des faits bien documentés. Dieu a pris sur Lui-même de préserver contre toute altération le message qu’Il a révélé à Mohammed et Il a fait en sorte que jamais il ne soit oublié ou perdu. Cela était nécessaire du fait qu’Il envoya Mohammed en tant que dernier messager à l’humanité tout entière. Tous les messagers de Dieu, sans exception, ont prêché le message fondamental de l’islam, c’est-à-dire la soumission à la Loi de Dieu et Son adoration exclusive; mais Mohammed est le dernier messager à avoir été envoyé, avec le message complet et final destiné à demeurer le même, inchangé, jusqu’au Jour du Jugement.
Sept questions courantes sur l’islam (partie 2 de 2)
Description: Quelques-unes des questions les plus souvent posées sur l’islam. Partie 2 : questions sur les enseignements islamiques et sur le Coran.
- par Daniel Masters, Isma'il Kaka et Robert Squires
- Publié le 11 Jan 2010
- Dernière mise à jour le 11 Jan 2010
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5. Quels sont les enseignements de l’islam?
Le fondement de la foi islamique est la croyance en l’unicité de Dieu (le monothéisme absolu). Le musulman croit donc qu’il n’existe qu’un seul Créateur, qui administre l’univers tout entier, et que rien ni personne ne mérite d’être adoré en dehors de Lui. Croire en l’unicité de Dieu signifie bien plus que de simplement croire en « un seul Dieu » – par opposition à deux, trois, quatre, etc. Car il existe plus d’une religion qui prétend se fonder sur la croyance en « un seul Dieu » et en l’existence d’un seul Créateur et Administrateur de l’univers; mais le véritable monothéisme est le fait de croire qu’un seul et unique Dieu mérite d’être adoré en conformité avec la révélation qu’Il a transmise à l’humanité par l’intermédiaire de Son messager. L’islam rejette fermement l’appel à tout intermédiaire entre l’homme et Dieu et insiste sur l’obligation de ne s’adresser qu’à Dieu directement et de n’adorer que Lui, en toute exclusivité. Les musulmans perçoivent Dieu comme un Être compatissant, aimant et miséricordieux.
Une fausse idée répandue veut qu’il soit impossible, pour Dieu, de pardonner directement les péchés de Ses créatures. En insistant constamment sur le fardeau des péchés et sur le châtiment qu’encourt la personne qui les commet, les gens finissent pas désespérer de la miséricorde de Dieu. Une fois convaincus qu’ils ne peuvent s’adresser à Dieu directement, ils se tournent vers de fausses divinités, cherchant secours et refuge auprès d’elles. Souvent, ceux qui adorent ou prient ces fausses divinités ou demandent intercession auprès d’elles affirment ne pas les considérer comme des divinités. Ils prétendent ne croire qu’en un Dieu suprême, mais prier d’autres divinités dans l’unique but de se rapprocher de Lui. En islam, il existe une distinction très claire entre le Créateur et les êtres ou les choses créés. Il n’y a pas d’ambiguïté ni de mystère sur les questions de divinité : toute chose créée ne doit pas être adorée et seul Allah, le Créateur, mérite d’être adoré. Certaines religions croient faussement que Dieu fait partie de Sa création
Les musulmans croient que Dieu est unique et qu’Il n’a ni associés ni intermédiaires, antagonistes ou descendance. Il n’a jamais engendré et n’a jamais été engendré, ni de façon littérale ni métaphorique, physique ou métaphysique. Il est absolument unique et éternel. Il contrôle tout et Il est parfaitement capable d’accorder Son infinie miséricorde et Son pardon à qui Il veut. C’est pourquoi Allah est aussi appelé le Tout-Puissant et le Tout-Miséricordieux. Allah a créé l’univers pour l’homme et souhaite le meilleur pour les êtres humains. Les musulmans voient dans l’univers de multiples signes de la puissance de création et de la bienveillance de Dieu. La croyance en l’unicité d’Allah n’est pas qu’un simple concept métaphysique. C’est une croyance dynamique qui influence la façon de voir et de concevoir l’humanité, la société et tous les aspects pratiques de la vie. Et comme croyance logique découlant de la croyance en l’unicité de Dieu, il y a le fait de croire en l’unicité de l’humanité.
6. Qu’est-ce que le Coran?
Le Coran est la dernière révélation d’Allah à l’humanité, qu’Il a révélée au prophète Mohammed, en langue arabe, par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. Il fut ensuite transmis aux compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), qui le mémorisèrent et le compilèrent méticuleusement par écrit. Le Coran a été mémorisé et récité par de très nombreux musulmans depuis sa révélation. Bref, le Coran est le Livre que Dieu a révélé à l’humanité afin qu’elle soit bien guidée et qu’elle atteigne au salut.
De nos jours, le Coran est encore mémorisé et appris par des millions de musulmans. La langue du Coran, l’arabe, est une langue bien vivante, utilisée par des millions de personnes. Contrairement aux écritures de certaines autres religions, le Coran est toujours lu dans sa langue originale. Le Coran constitue un véritable miracle en lui-même; il est connu pour être inimitable dans son style, sa forme et son impact spirituel, de même qu’au niveau du savoir unique qu’il contient. Il fut révélé au prophète Mohammed en plusieurs épisodes de révélation étalés sur une période de 23 ans. À l’opposé de plusieurs autres livres religieux, les musulmans ont de tout temps cru que le Coran était la parole exacte de Dieu. À l’époque de sa révélation, il était récité publiquement tant devant les musulmans que devant les non-musulmans et il fut entièrement mis par écrit du vivant du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Le Coran a toujours été accessible à tous et n’a jamais été réservé à une élite; il a toujours été présenté comme la parole de Dieu et, grâce à sa mémorisation par de très nombreux musulmans, il a été parfaitement préservé.
Aucune partie du Coran n’a jamais été altérée ni décrétée par un quelconque concile religieux. Le Coran est une écriture universelle qui s’adresse à toute l’humanité et non à une nation particulière ni à un « peuple élu ». Il n’a pas apporté un message nouveau; son message est le même que celui qui fut transmis par tous les prophètes l’ayant précédé, i.e. la soumission au Dieu unique et Son adoration exclusive, l’encouragement à suivre l’exemple des prophètes afin d’obtenir le succès en cette vie et le salut dans l’au-delà. La révélation d’Allah, dans le Coran, se concentre d’abord sur l’importance, pour les hommes, de croire en l’unicité de Dieu et de bâtir leur vie sur le mode de vie qu’Il leur a révélé et qui se traduit par la Loi islamique. Le Coran contient également les histoires des grands prophètes comme Noé, Abraham, Moïse et Jésus (que la paix soit sur eux tous), de même que divers commandements et interdictions. À notre époque où tant de gens sont en proie au doute, au désespoir spirituel et à l’isolement social, les enseignements du Coran apportent diverses solutions au vide de nos vies, à l’agitation sociale et au désarroi de bien des gens.
7. Comment les musulmans perçoivent-ils la nature de l’homme, l’objectif de la vie sur terre et la vie dans l’au-delà?
Dans le Coran, Allah enseigne aux hommes qu’ils ont été créés pour L’adorer et que le fondement de toute adoration sincère est la conscience de Dieu. Toutes les créatures d’Allah L’adorent de façon innée et spontanée et seuls les êtres humains possèdent la liberté de L’adorer ou de Le rejeter et de nier Son existence. C’est là un grand test, pour l’homme, mais aussi un grand honneur. Comme les enseignements de l’islam englobent tous les aspects de la vie, la conscience de Dieu est encouragée dans toutes les sphères du quotidien. En islam, toutes nos actions sont considérées comme des actes d’adoration si elles sont faites dans l’unique but de plaire à Dieu et en conformité avec Ses écritures et Sa loi divine. C’est ainsi que l’adoration ne se limite pas aux rituels religieux et, pour cette raison, l’islam est plus considéré comme un mode de vie que comme une religion. Les enseignements de l’islam sont une miséricorde et ont un effet salutaire sur l’âme humaine et des qualités telles que l’humilité, la sincérité, la patience et la charité sont fortement encouragées. De plus, l’islam condamne fermement l’arrogance et la suffisance puisque Dieu est le seul juge de la vertu d’une personne.
La vision islamique de la nature humaine est réaliste et équilibrée en ce sens que l’islam ne conçoit pas l’être humain comme pécheur de nature, mais autant capable de faire le bien que de commettre le mal. L’être humain possède donc un libre-arbitre. L’islam enseigne que la foi et les actions vont de pair; Dieu a donné à chacun une liberté de décision et la mesure de la foi de chacun passe par son comportement et ses actions. Mais comme les êtres humains ont aussi été créés faibles et susceptibles de commettre des péchés, ils ont besoin d’être guidés et d’avoir régulièrement recours au repentir, ce qui constitue une des nombreuses formes d’adoration appréciées par Dieu. La nature de l’être humain, créée par Dieu, dans Sa majesté et Sa sagesse, n’est pas corrompue et ne nécessite pas d’être « redressée ». La voie du repentir est toujours ouverte à tous. Dieu savait parfaitement que les hommes allaient commettre des erreurs; le véritable test consiste donc à voir s’ils se repentent de leurs péchés et tentent d’éviter de les commettre à nouveau ou s’ils préfèrent mener une vie insouciante et pécher à profusion, tout en sachant très bien à quel point cette voie déplaît à Dieu. Le véritable équilibre d’une vie islamique s’atteint en éprouvant une crainte raisonnable du châtiment de Dieu, de même qu’en croyant sincèrement qu’Allah, dans Sa miséricorde infinie, aime rétribuer les bonnes actions et l’adoration sincère. Une vie d’où est absente la crainte d’Allah mène tout droit au péché et à la désobéissance, tandis que croire que nous avons tellement péché que Dieu ne peut nous pardonner toutes nos fautes mène directement au désespoir. L’islam enseigne donc que seuls ceux qui sont mal guidés désespèrent de la miséricorde de leur Seigneur et que seuls les criminels et pécheurs endurcis n’éprouvent aucune crainte de Dieu, leur Créateur et Juge. Le Coran, tel que révélé au prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), contient aussi de nombreux enseignements sur l’au-delà et sur le Jour du Jugement.
Selon l’islam, chaque être humain sera un jour jugé par Allah, le Souverain et Juge absolu, pour ses croyances et pour les actions qu’il aura faites au cours de son séjour sur terre. En les jugeant, Allah sera très juste, en ne châtiant que ceux qui sont réellement coupables et qui ne se sont jamais repentis, et absolument miséricordieux envers ceux qui, selon Lui, méritent tout à fait d’être traités de façon clémente. Nul ne sera jamais jugé pour ce qu’il ne pouvait faire parce qu’au-delà de ses capacités ou pour ce qu’il n’a tout simplement pas fait. L’islam enseigne que la vie sur terre est une épreuve d’Allah, le Créateur et le très Sage, et que chaque être humain sera tenu responsable de ses actions et devra en rendre compte à son Créateur. La croyance en l’au-delà est la clef qui mène à une vie exemplaire et parfaitement équilibrée. Sans cette croyance, la vie est perçue comme une fin en elle-même, ce qui rend les gens plus égoïstes, matérialistes et immoraux dans leur poursuite aveugle des plaisirs de ce monde au détriment de la raison et de l’éthique.
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