Les érudits chrétiens reconnaissent les contradictions dans la Bible (partie 1 de 7) : Introduction

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Description: Regard sur ce que certains des plus grands érudits chrétiens ont dit au sujet de l’authenticité de la Bible.

  • par Misha’al ibn Abdullah (tiré du livre : What did Jesus really Say? (Quel était le véritable message de Jésus?))
  • Publié le 01 Mar 2010
  • Dernière mise à jour le 04 Sep 2011
  • imprimés: 771
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« Malheur, donc, à ceux qui, de leurs propres mains, écrivent un livre et disent : « Ceci vient de Dieu » pour en tirer un prix misérable.  Malheur à eux pour ce que leurs mains ont écrit et malheur à eux pour le profit qu’ils en tirent! »  (Coran 2:79)

« Et lorsque leur vint un messager de Dieu qui leur confirma ce qu’ils avaient déjà, certains de ceux à qui le Livre avait été donné jetèrent le Livre de Dieu par-dessus leur épaule comme s’ils ne savaient rien. »  (Coran 2:101)

« Vous n'ajouterez rien à ce que je vous commande et vous n'en retrancherez rien. Vous obéirez aux commandements de l'Éternel votre Dieu, que je vous transmets. »  (Deutéronome 4:2)

Christian_Scholars_Recognize_Contradictions_in_the_Bible_(part_1_of_4)_-_Introduction_001.jpgCommençons par le début.  Aucun spécialiste de la Bible, en ce monde, n’affirmera jamais que c’est Jésus qui a rédigé cet ouvrage.  Tous sont d’accord sur le fait que la plus grande partie de la Bible a été rédigée par ses fidèles, après son départ.  Le docteur W.Graham Scroggie de la Moody Bible Institute, une prestigieuse mission évangélique située à Chicago, a dit :

« Oui, la Bible est d’origine humaine, bien que certains aient affirmé le contraire, plus par zèle que par érudition.  Les livres qui composent la Bible ont été pensés par des hommes, rédigés dans le langage des hommes, écrits par la main des hommes et leur style est caractéristique de celui des hommes...  C’est un livre humain, mais aussi divin. »[1]

Un autre érudit chrétien, Kenneth Cragg, l’évêque anglican de Jérusalem, a dit :

« Dans le Nouveau Testament... [il y a des textes] condensés et révisés, des reproductions de choix et des témoignages.  Les évangiles ont survécu à leurs auteurs et sont demeurés présents dans l’esprit de l’Église.  Ils représentent à la fois l’expérience et l’histoire... »[2]

« C’est un fait connu que l’Évangile original fut transmis oralement et que de cette tradition orale ont découlé toutes sortes de variantes.  Il est également vrai que lorsque les faits historiques du christianisme furent mis par écrit, ils continuèrent, oralement, à être l’objet de variantes diverses, volontaires ou non, ce qui eut une influence sur les scribes et les rédacteurs. » [3]

« En fait, chaque livre du Nouveau Testament, à l’exception des quatre épîtres de Paul, est, de nos jours, plus ou moins sujet à controverse et diverses insertions y sont maintenues. »[4]

Le docteur Lobegott Friedrich Konstantin Von Tischendorf, un des plus inflexibles défenseurs chrétiens de la trinité, dû lui-même admettre :

« Plusieurs passages [du Nouveau Testament] ont subi de si profondes modifications de sens qu’ils nous laissent dans une douloureuse incertitude sur ce que les apôtres avaient réellement écrit. »[5]

Après avoir énuméré plusieurs exemples d’affirmations contradictoires dans la Bible, le docteur Frederic Kenyon dit :

« En plus des contradictions flagrantes comme celles [que je viens d’énumérer], il n’y a guère de versets dans lesquels nous ne retrouvons pas de variantes [dans les copies des anciens manuscrits à partir desquels la Bible a été assemblée].  Personne ne peut se dire indifférent à ces ajouts, omissions ou altérations. »[6]

Tout au long de ce texte, vous trouverez de nombreuses autres citations d’éminents érudits chrétiens.

Les chrétiens sont, de façon générale, de bonnes et honnêtes personnes; et plus leur foi est profonde, meilleurs ils sont.  Le Coran en fait d’ailleurs mention :

« Tu trouveras certainement que les juifs et les idolâtres sont les ennemis les plus acharnés des croyants.  Et tu trouveras que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent : « Nous sommes chrétiens. »  C’est qu’ils comptent parmi eux des prêtres et des moines, et qu’ils ne sont point orgueilleux.  Quand ils écoutent ce qui a été révélé au messager, tu vois leurs yeux déborder de larmes, parce qu’ils ont reconnu la vérité.  Ils disent : « Seigneur !  Nous croyons!  Inscris-nous parmi ceux qui témoignent (de la vérité). »  (Coran 5:82-83)

Toutes les « versions » de la Bible ayant précédé la version révisée de 1881 dépendaient des « anciennes copies » (celles datant d’entre cinq et six cents ans après Jésus).  Les réviseurs de la Version Standard Révisée de 1952 furent les premiers spécialistes de la Bible à avoir accès aux copies les plus anciennes datant de trois à quatre cents ans après Jésus.  Il va de soi que plus un document est temporellement proche de sa source, plus son authenticité devrait être grande.  Voyons quelle est l’opinion de la chrétienté par rapport à la plus révisée des versions de la Bible (révisée d’abord en 1952, puis en 1971) :

« La meilleure version qui ait été produite au cours de ce siècle. » - (Journal Church of England)

« Une toute nouvelle traduction faite par des érudits de la plus haute éminence. »  (Times, supplément littéraire)

« Toutes les caractéristiques hautement appréciées de la version autorisée alliées à une nouvelle justesse dans la traduction. » - (Life and Work)

« La traduction la plus fidèle, qui se rapproche le plus de l’original. » - (The Times)

Même la maison d’édition (Collins) mentionne dans ses notes, à la page 10 :

« Cette Bible est issue du travail de trente-deux érudits secondés par un comité consultatif représentant cinquante dénominations ayant coopéré entre elles. »

Voyons maintenant ce que ces trente-deux érudits chrétiens de la plus haute éminence, secondés par cinquante dénominations chrétiennes ayant coopéré entre elles, ont à dire au sujet de la version autorisée (connue, en anglais, sous l’appellation de King James Version (KJV)).  Dans la préface de la Version Standard Révisée de 1971, on peut lire :

« ... La King James Version comporte de graves erreurs... »

Le groupe d’érudits affirme également:

« ... ces erreurs sont si nombreuses et si graves qu’elles nécessitent une révision du texte en profondeur. »

Le magazine « Awake » du 8 septembre 1957 des Témoins de Jéhovah titrait : « 50 000 erreurs dans la Bible! » et l’article en question affirmait : « ... la Bible contient probablement plus de 50 000 erreurs... qui se sont immiscées dans le texte...  50 000 erreurs graves... ».  Puis, après des révélations aussi percutantes, ils ajoutent : « ... mais prise dans son ensemble, la Bible demeure un ouvrage fiable. »  Dans les textes qui suivent, nous jetterons un coup d’œil sur seulement quelques-unes de ces erreurs.



Footnotes:

[1] W Graham Scroggie, p. 17

[2] The Call of the Minaret, Kenneth Cragg, p 277

[3] Peake’s Commentary on the Bible, p. 633

[4] Encyclopaedia Brittanica, 12th Ed. Vol. 3, p. 643

[5] Secrets of Mount Sinai, James Bentley, p. 117

[6] Our Bible and the Ancient Manuscripts, Dr. Frederic Kenyon, Eyre et Spottiswoode, p. 3

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Les érudits chrétiens reconnaissent les contradictions dans la Bible (partie 2 de 7) : Exemples de falsifications

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Description: Quelques exemples de falsifications dans la Bible, telles que rapportées par d’éminents érudits chrétiens.

  • par Misha’al ibn Abdullah (tiré du livre : What did Jesus really Say? (Quel était le véritable message de Jésus?))
  • Publié le 08 Mar 2010
  • Dernière mise à jour le 31 Oct 2010
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Dans Jean 3 :16 (de la King James Version, en anglais), il est écrit :

« Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné le seul Fils qu’Il ait engendré, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. »

Cette fabrication, « qu’Il ait engendré », a maintenant été retranchée du texte par ces éminents spécialistes de la Bible chargés de sa révision.  Pourtant, l’humanité n’avait pas à attendre 2000 ans pour avoir accès à cette révélation.

Dans la sourate du Coran intitulée « Maryam », il est écrit :

« Et ils disent: « Le Tout Miséricordieux s’est attribué un fils. »  Vous proférez là une chose abominable!  Peu s’en faut que les cieux ne se déchirent, à ces mots, que la terre ne se fende et que les montagnes ne s’écroulent!  Quoi!  Attribuer un fils au Très Miséricordieux alors qu’il ne sied nullement à (la majesté) du Tout Miséricordieux d’avoir un fils!  Aucun habitant des cieux et de la terre ne se rendra auprès du Tout Miséricordieux autrement qu’en serviteur.  Il les a certes tous comptés, recensés un à un.  Au Jour de la Résurrection, chacun d’eux se rendra seul auprès de Lui.  Et à ceux qui auront cru et fait le bien, le Tout Miséricordieux accordera Son amour. Nous avons rendu (ce Coran) facile [à comprendre] dans ta langue, (ô Mohammed), afin que par lui, tu annonces la bonne nouvelle aux gens pieux et tu avertisses un peuple rebelle.  Que de générations, avant eux, n’avons-Nous pas anéanties!  En retrouves-tu, (ô Mohammed), un seul individu?  Ou en entends-tu le moindre murmure? » (Coran, 19:88-98)

Dans le premier épître de Jean 5:7 (King James Version, en anglais), il est écrit :

« Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »

Comme nous l’avons déjà vu, ce verset est ce qui se rapproche le plus de ce que l’Église appelle la sainte trinité.  Mais cette pierre angulaire de la foi chrétienne a elle aussi été retirée de la Version Standard Révisée par les mêmes trente-deux érudits chrétiens de la plus haute éminence assistés par cinquante dénominations chrétiennes collaborant avec eux qui, encore une fois, travaillaient avec les « plus anciens manuscrits ».  Et encore une fois, nous découvrons que le Coran avait révélé cette vérité il y a plus de mille quatre cents ans :

« Ô gens du Livre!  N’exagérez pas dans votre religion et ne dites, sur Dieu, que la vérité.  Le Messie, Jésus fils de Marie, n’était qu’un messager de Dieu, Sa parole qu’Il transmit à Marie et un esprit provenant de Lui.  Croyez donc en Dieu et en Ses messagers, et ne dites plus « Trois ».  Cessez!  Ce sera bien mieux pour vous.  Votre Dieu est un Dieu unique.  Il est trop parfait pour avoir un fils.  C’est à Lui qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre.  Et Il suffit comme protecteur. » (Coran 4:171)

Avant 1952, toutes les versions de la Bible faisaient mention de l’un des plus miraculeux événements de la vie de Jésus (que la paix soit sur lui), c’est-à-dire son ascension dans les cieux :

« Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu. » (Marc 16:19)

Et dans Luc :

« Pendant qu'il les bénissait, il les quitta et fut enlevé au ciel. Quant à eux, après l'avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem, le cœur rempli de joie. »  (Luc 24 :51-2)

Dans la Version Standard Révisée de 1952, Marc 16 se termine au verset 8 et le reste du texte est relégué à une note en bas de page, rédigée en petits caractères.  De même, dans le commentaire de la Nouvelle Version Standard Révisée sur les versets de Luc 24, il est écrit, en bas de page, que dans « d’autres manuscrits anciens, « fut enlevé au ciel » et « après l’avoir adoré » sont absents du texte.  Donc, selon eux, avant les ajouts correctifs, les deux versets se lisaient comme suit :

« Pendant qu'il les bénissait, il les quitta. Quant à eux, ils retournèrent à Jérusalem, le cœur rempli de joie.»

Il fallut des siècles de « corrections inspirées » pour parvenir au Luc 24 :51-52 tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Par ailleurs, Luc 24 :1-7 se lit comme suit :

« Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu'elles avaient préparés.  Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre; et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.  Comme elles ne savaient que penser de cela, voici que deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants.  Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre; mais ils leur dirent: « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?  Il n'est point ici, mais il est ressuscité.  Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu'il était encore en Galilée, et qu'il disait : Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu'il soit crucifié, et qu'il ressuscite le troisième jour. »

Encore une fois, sur le verset 5, une note en bas de page dit : « D’autres manuscrits anciens omettent « Il n’est point ici, mais il est ressuscité ». »

Les exemples du même type sont trop nombreux pour que nous les citions tous, mais nous vous invitons à vous procurer une copie de la nouvelle Version Standard Révisée et à étudier le texte des quatre évangiles.  Vous ne trouverez pas même deux pages consécutives ne contenant pas, en bas de page, une note mentionnant « d’autres manuscrits anciens omettent » ou « d’autres manuscrits anciens ajoutent », etc.

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Les érudits chrétiens reconnaissent les contradictions dans la Bible (partie 3 de 7) : Auteurs présumés du Nouveau Testament

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Description: Contradictions trouvées par des érudits chrétiens dans les textes des présumés auteurs du Nouveau Testament.

  • par Misha’al ibn Abdullah (tiré du livre : What did Jesus really Say? (Quel était le véritable message de Jésus?))
  • Publié le 15 Mar 2010
  • Dernière mise à jour le 31 Oct 2010
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Christian_Scholars_Recognize_Contradictions_in_the_Bible_(part_3_of_4)_-_Alleged_authors_of_the_New_Testament_001.jpgChaque évangile porte le nom de la personne à qui on l’attribue : l’évangile selon Matthieu, selon Luc, selon Marc et selon Jean.  On ne peut qu’en conclure que ces gens sont les auteurs des livres qui leur sont attribués.  Pourtant, ce n’est pas le cas.  Pourquoi?  Parce qu’aucune des quatre milles copies existantes ne porte la signature de son auteur.  On n’a donc que présumé qu’ils en étaient les auteurs.  Mais de récentes découvertes réfutent cette croyance.  Les textes eux-mêmes renferment des preuves démontrant que leurs auteurs présumés ne sont pas ceux que l’on croit.  Dans l’évangile selon Matthieu, par exemple :

« Jésus s'en alla.  En passant, il vit un homme installé au poste de péage.  Son nom était Matthieu.  Il lui dit : « Suis-moi! » Matthieu se leva et le suivit. »  (Matthieu 9:9)

Pas besoin d’être un génie pour comprendre que ni Jésus ni Matthieu n’a écrit ce verset.  On retrouve de tels passages un peu partout dans le Nouveau Testament.  Bien que plusieurs aient avancé que certains auteurs, parfois, écrivent à la troisième personne, il reste que les autres preuves à l’effet que les auteurs des évangiles ne sont pas ceux que l’on croit sont trop nombreuses pour que soit retenue cette hypothèse.

D’ailleurs, cette constatation ne se limite pas au Nouveau Testament.  Au moins certaines parties du Deutéronome ne proviennent ni de Dieu ni de Moïse.  Nous pouvons le constater dans le Deutéronome 34 :5-10, où l’on peut lire :

« Moïse, serviteur de l'Eternel, mourut là (...)  Dieu lui-même l'enterra dans la vallée de Moab (...)  Moïse était âgé de cent vingt ans quand il mourut (...)Au sein du peuple d'Israël, il n'a plus jamais paru de prophète comme Moïse avec qui l'Eternel s'entretenait directement... » 

Moïse a-t-il rédigé sa propre notice nécrologique?  Josué « parle », lui aussi, de sa propre mort dans Josué 24 :29-33.  Ce sont là des preuves écrasantes qui appuient l’assertion selon laquelle la majorité, sinon la totalité des livres de la Bible n’ont pas été rédigés par leurs auteurs présumés.

Les auteurs de la Version Standard Révisée affirment que l’auteur des « Rois » est « inconnu ».  S’ils avaient eu la certitude qu’il s’agissait de la parole de Dieu, ils la Lui auraient attribuée sans hésiter.  Mais ils préfèrent avouer, en toute honnêteté, que l’auteur est « inconnu ».  Alors si l’auteur est inconnu, pourquoi parler du livre de Dieu?   Pourquoi prétendre qu’il a été « divinement inspiré »?  Dans cette même Version Standard Révisée, les auteurs affirment que le livre d’Ésaïe est « principalement attribué à Ésaïe et certaines parties ont pu être écrites par d’autres ».  Dans l’introduction de l’Ecclésiaste, on peut lire : « Auteur : incertain, mais habituellement attribué à Salomon. »  Dans l’introduction du livre de Ruth : « Auteur non connu avec certitude, peut-être Samuel. », etc, etc.

Étudions d’un peu plus près un des livres du Nouveau Testament, le livre des Hébreux :

« L’auteur du livre des Hébreux est inconnu.  Martin Luther suggéra qu’Apollos de Césarée en était l’auteur...  Tertullien croyait que les Hébreux était une lettre de Barnabé...  Adolf Harnack et J.Rendel Harris supposèrent qu’il avait été écrit par Priscilla (ou Prisca).  William Ramsey suggéra Philippe comme auteur.  Cependant, il est traditionnellement admis que c’est Paul qui a rédigé les Hébreux...  Eusèbe de Césarée croyait aussi que l’auteur était Paul, mais Origène n’était pas tout à fait certain de son origine pauline. » [1]

Est-ce là ce que nous pouvons appeler un livre « inspiré de Dieu »?

En réalité, c’est Paul, et l’Église après lui, qui ont apporté les plus importantes modifications à la religion de Jésus (que la paix soit sur lui), et ce sont eux qui ont mis sur pied une vaste campagne de torture et de mise à mort de tous les chrétiens qui refusaient d’abandonner les enseignements des apôtres et d’adopter les doctrines de Paul.  C’est à ce moment que tous les évangiles furent détruits ou réécrits, à l’exception des quelques-uns qui satisfaisaient à la nouvelle voie tracée par Paul.  Le révérend Charles Anderson Scott a dit ce qui suit :

« Il est fort probable qu’aucun des évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc) n’existait dans la forme que nous leur connaissons avant la mort de Paul.  Si les documents [du Nouveau Testament] étaient disposés dans leur véritable ordre chronologique, les épîtres de Paul viendraient avant les évangiles synoptiques. »[2]

Cette affirmation est confirmée par le professeur Brandon, qui dit : « Les écrits chrétiens les plus anciens qui aient été préservés sont les lettres de Paul. » [3]

Dans la seconde moitié du deuxième siècle, Dionysius, l’archevêque de Corinthe, écrivait :

 « Comme les frères souhaitaient me voir écrire des épîtres, je me suis exécuté; mais les apôtres du diable y ont introduit toutes sortes d’éléments indésirables, modifiant des mots et en ajoutant d’autres.  Un malheur les attend.  Il ne faut donc pas s’étonner de voir ces mêmes personnes tenter d’apporter des altérations de toutes sortes aux textes sacrés du Seigneur, puisqu’ils ont fait de même avec d’autres ouvrages qui ne sont même pas comparables. »

Le Coran confirme cette réalité lorsqu’il dit :

« Malheur, donc, à ceux qui, de leurs propres mains, écrivent un livre et disent : « Ceci vient de Dieu » pour en tirer un prix misérable.  Malheur à eux pour ce que leurs mains ont écrit et malheur à eux pour le profit qu’ils en tirent! » (Coran 2:79)



Footnotes:

[1] Tiré de l’introduction de la King James Bible, sixième édition mise à jour et révisée, Red Letter Edition.   

[2] History of Christianity in the Light of Modern Knowledge, Rev. Charles Anderson Scott, p.338

[3] “Religions in Ancient History,” S.G.F. Brandon, p. 228.

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Les érudits chrétiens reconnaissent les contradictions dans la Bible (partie 4 de 7) : Corruption des Écritures chrétiennes

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Description: Les Écritures chrétiennes « corrigées » par des chrétiens orthodoxes.

  • par Misha’al ibn Abdullah (tiré du livre : What did Jesus really Say? (Quel était le véritable message de Jésus?))
  • Publié le 22 Mar 2010
  • Dernière mise à jour le 31 Oct 2010
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Victor Tununensis, un évêque africain du sixième siècle, rapportait, dans sa Chronique (en l’an 566), que lorsque Messala était consul à Constantinople (en 506), il « censura et corrigea » les évangiles des Gentils rédigés par des personnes considérées comme illettrées par l’empereur Anastase.  Ce qui signifie que ces textes furent modifiés dans le but de les rendre conformes au christianisme du sixième siècle qui différait du christianisme des siècles précédents. [1]

Ces « corrections » ne se limitent absolument pas aux premiers siècles suivant la mort de Jésus (que la paix soit sur lui).  Sir Higging écrit :

« Nous ne pouvons nier que les moines bénédictins de St-Maur étaient très versés en latin et en grec, en plus d’avoir un réel talent pour ces langues.  En outre, ils étaient très nombreux.  Dans l’ouvrage de Cleland intitulé « Life of Lanfranc, Archbishop of Canterbury », il écrit : « Lanfranc, un moine bénédictin et archevêque de Canterbury, ayant découvert que les Écritures avaient été passablement corrompues par des copistes, s’appliqua à les corriger lui-même et il fit de même avec les écrits des pères, de façon conforme à la foi orthodoxe, secundum fidem orthodoxam. » [2]

En d’autres termes, les Écritures chrétiennes furent réécrites dans le but de les rendre conformes aux doctrines des onzième et douzième siècles, procédé auquel n’échappèrent pas les écrits des premiers pères de l’Église, afin que tout soit uniformisé.  Sir Higgins continue : « Le même ecclésiaste protestant nous offre ce passage remarquable : « L’impartialité exige de moi cette confession : les orthodoxes ont bel et bien altéré certains passages des évangiles. »

L’auteur poursuit en racontant comment fut entreprise une vaste campagne à Constantinople, à Rome, à Canterbury et dans le monde chrétien en général, visant à « corriger » les évangiles et à détruire tous les manuscrits datant d’avant cette période.

Theodore Zahan a illustré les conflits amers au sein des églises établies dans ses « Articles of the Apostolic Creed » (articles de la foi apostolique).  Il raconte comment les catholiques romains ont accusé les Grecs orthodoxes d’avoir remanié les Écritures par ajouts ou omissions, ce qui aurait été fait selon eux, à la fois de bonne et de mauvaise foi.  Les Grecs orthodoxes, de leur côté, ont accusé les catholiques romains de s’être exagérément éloignés du texte original dans plusieurs passages.  En dépit de leurs divergences, cependant, ils unissent leurs forces pour condamner les chrétiens non-conformistes qui « dévient de la vraie voie » et les accusent d’hérésie.  Ces « hérétiques », de leur côté, condamnent les catholiques pour avoir « remanié la vérité de fond en comble comme des faussaires ».  L’auteur conclut : « Les faits n’étayent-ils pas ces accusations? »

14. « Et de ceux qui disent : « Nous sommes chrétiens », Nous avons pris un engagement.  Mais ils ont oublié une partie de ce qui leur avait été rappelé. Nous avons donc fait naître l’inimitié et la haine parmi eux, jusqu’au Jour de la Résurrection où Dieu leur rappellera ce qu’ils faisaient. »

15-16. « Ô gens du Livre!  Notre messager, (Mohammed), est venu à vous, vous exposant une grande partie de ce que vous cachiez des Écritures et omettant à dessein une autre partie.  Une lumière vous est venue de Dieu, ainsi qu’un Livre explicite par lequel Il guide sur le chemin de la paix ceux qui cherchent Son agrément.  Par Sa volonté, Il les fait sortir des ténèbres à la lumière, et Il les guide vers le droit chemin. »

17. « Sont certainement mécréants ceux qui disent : « Certes, Dieu est le Messie, fils de Marie. »  Dis : « Qui donc aurait pu faire quoi que ce soit contre Dieu, s’il avait décidé de faire périr le Messie, fils de Marie, ainsi que sa mère et tous les habitants de la terre? »  À Dieu seul appartient le pouvoir suprême sur les cieux et la terre, et sur tout ce qui se trouve entre les deux.   Il crée ce qu’Il veut.  Et Il  est Tout-Puissant. »

18. « Les juifs et les chrétiens disent : « Nous sommes les fils de Dieu et Ses préférés. »  Dis : « Alors pourquoi vous punit-Il pour vos péchés? »  En fait, vous n’êtes que de simples mortels de Sa création.  Il pardonne à qui Il veut et châtie qui Il veut.  À Dieu seul appartient la royauté des cieux et de la terre, et de tout ce qui se trouve entre les deux.  Et c’est vers Lui que sera votre destination finale. »

19. « Ô gens du Livre!  Notre messager est venu à vous pour vous éclairer après une interruption (dans l’envoi) de messagers, afin que vous ne disiez pas : « Il ne nous est venu personne, [de la part de Dieu], pour nous annoncer la bonne nouvelle ni pour nous avertir. »  Le voilà donc venu, celui qui vous annonce la bonne nouvelle et qui vous avertit!  Et Dieu est Tout-Puissant. »  (Coran 5:14-19)

St-Augustin lui-même, homme reconnu et estimé à la fois par les protestants et les catholiques, a affirmé qu’il y avait des doctrines secrètes dans la religion chrétienne et que :

 « ... il y avait de nombreuses vérités dans la religion chrétienne qu’il n’était pas approprié que le commun des mortels sache, et certaines choses qui étaient carrément fausses mais pratique que le commun des mortels y croit. »

Sir Higgins admet :

« Il n’est pas injuste de supposer que ces vérités non divulguées recèlent une partie des mystères chrétiens modernes et je crois que nul ne peut nier que l’Église, dont les plus hautes autorités appuyaient de telles doctrines, n’hésiterait pas à remanier à nouveau les écrits sacrés. »[3]

Même les épîtres attribués à Paul n’ont pas tous été rédigés par lui.  Après des années de recherches, les catholiques et les protestants ont convenu que des treize épîtres attribués à Paul, seuls sept ont réellement été rédigés par lui.  Ce sont : Romains, Corinthiens (1 et 2), Galates, Philippiens, Philémon et Thessaloniciens (1).

Les diverses dénominations chrétiennes ne sont pas même arrivées à un accord sur la définition d’un livre « inspiré » par Dieu.  On enseigne aux protestants qu’il y a 66 livres réellement « inspirés » dans la Bible, tandis qu’on enseigne aux catholiques qu’il y en a 73.  Cela sans compter les nouvelles sectes chrétiennes et leurs livres plus « modernes », comme les Mormons, entre autres.   Durant plusieurs générations, les tous premiers chrétiens ne suivaient ni les 66 livres des protestants ni les 73 livres des catholiques, mais croyaient en des livres qui furent, des années plus tard, reconnus comme des fabrications et des apocryphes.



Footnotes:

[1] The Dead Sea Scrolls, the Gospel of Barnabas, and the New Testament, par M. A. Yusseff, p. 81.

[2] History of Christianity in the light of Modern knowledge, Higgins p.318.

[3] The Dead Sea Scrolls, the Gospel of Barnabas, and the New Testament, M. A. Yusseff, p.83

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Eruditos Cristianos Reconocen Contradicciones en la Biblia (parte 5 de 7): Comenzando a ser un poco más honestos

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Description: Algunas nuevas traducciones de la Biblia han comenzado a mencionar las contradicciones y lo dudoso de los pasajes.

  • par Por: Misha’al ibn Abdullah (tomado del libro: ¿Qué dijo realmente Jesús?)
  • Publié le 11 Oct 2010
  • Dernière mise à jour le 14 Jul 2017
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Bien, ¿de dónde salen todas esas Biblias y por qué la dificultad en definir qué es una verdadera palabra "inspirada" de Dios? Ellas vienen de los "manuscritos antiguos" (conocidos también como MSS). El mundo cristiano actual se jacta de poseer más de 24 000 "manuscritos antiguos" del Nuevo Testamento, datados hacia atrás hasta el siglo IV d.C. (pero no hasta Cristo o los apóstoles mismos). En otras palabras, tenemos con nosotros evangelios cuya datación los ubica en el siglo en que los trinitarios tomaron el control de la Iglesia Cristiana. Todos los manuscritos anteriores a este periodo han perecido extrañamente. Todas las Biblias que existen hoy están basadas en estos "manuscritos antiguos". Cualquier erudito bíblico nos dirá que no hay dos manuscritos antiguos exactamente iguales.

La gente hoy día generalmente cree que hay sólo UNA Biblia, y UNA versión de cualquier versículo dado de la Biblia. Esto está lejos de la verdad. Todas las Biblias en nuestro poder hoy día (como la King James, la Reina-Valera, la NVI, la Dios Habla Hoy, etc.) son el resultado de un extenso trabajo de cortar y pegar a partir de esos varios manuscritos de los cuales ninguno es la referencia definitiva.  Hay incontables casos en los que un párrafo aparece en un "manuscrito antiguo" pero está totalmente ausente en muchos otros. Por ejemplo, Marcos 16:8-20 (doce versículos completos) está totalmente ausente en los manuscritos más antiguos de que disponemos hoy (como el Códice Sinaítico, el Códice Vaticano #1209 y la versión Armenia), pero aparece en "manuscritos antiguos" más recientes. También, hay muchos casos documentados en los que incluso lugares geográficos son completamente diferentes de un manuscrito antiguo al siguiente. Por ejemplo, en el Manuscrito Pentateuco Samaritano, Deuteronomio 27:4 habla del monte Gerizim; mientras en el Manuscrito Hebreo, el mismo versículo habla del monte Ebal. En Deuteronomio 27:12-13 podemos ver que estos son dos lugares muy distintos. Del mismo modo, Lucas 4:44 en algunos "manuscritos antiguos" menciona las Sinagogas de Judea, en otros menciona Sinagogas de Galilea. Esto es sólo una muestra, una lista completa requeriría un libro entero dedicado al tema.

Hay incontables ejemplos en la Biblia donde versículos de naturaleza cuestionable están incluidos en el texto sin ninguna declaración que advierta al lector que muchos eruditos y traductores tienen serias reservas sobre su autenticidad. La versión King James de la Biblia (conocida por los protestantes angloparlantes como la "Versión Autorizada"), una de las más utilizadas por las Iglesias de la Reforma hoy día, es de las más notorias en este asunto. No le brinda al lector ninguna pista sobre el carácter discutible de tales versículos. Sin embargo, traducciones más recientes de la Biblia están comenzando a ser un poco más honestas y abiertas en este sentido. Por ejemplo, la Nueva Versión Estándar Revisada de la Biblia, de Oxford Press, ha adoptado un sistema muy sutil de encerrar los ejemplos más flagrantes de estos versículos cuestionables con corchetes dobles ([[ ]]). Es muy poco probable que el lector casual se dé cuenta de la verdadera función a la que estos corchetes sirven. Ellos están allí para decirle al lector informado que los versículos entre corchetes dobles son de naturaleza muy dudosa. Ejemplos de esto son la historia de la mujer "sorprendida en adulterio" en Juan 8:1-11, así como Marcos 16:9-20 (resurrección y regreso de Jesús), y Lucas 23:34 (que, curiosamente, está allí para confirmar la profecía de Isaías 53:12)... y así sucesivamente.

Por ejemplo, respecto a Juan 8:1-11, los comentaristas de esta Biblia dicen en letra muy pequeña al pie de la página:

"Los manuscritos autoritativos más antiguos carecen de 7:53-8:11, otros manuscritos agregan el pasaje aquí o después de 7:36 o después de 21:25 o después de Lucas 21:38 con variaciones en el texto; algunos marcan el texto como dudoso".

Respecto a Marcos 16:9-20, se nos brinda, curiosamente, la "opción"de cómo nos gustaría que terminara el Evangelio de Marcos. Los comentaristas ofrecen tanto un "final corto" como un "final largo". Por lo tanto, se nos da la "opción" de qué preferimos que sea la "palabra inspirada de Dios". Una vez más, al final de este Evangelio, en letra muy pequeña, los comentaristas dicen:

"Algunas de las autoridades más antiguas cierran el libro al final del versículo 8. Una autoridad concluye el libro con el final corto, otros incluyen el final corto y luego continúan con los versículos 9-20. En muchas autoridades, los versículos 9-20 siguen inmediatamente después del versículo 8, aunque en algunas de estas autoridades el pasaje está marcado como dudoso".

El Comentario de Peake sobre la Biblia anota:

"Ahora es generalmente aceptado que 9-20 no es parte original de Marcos. Estos versículos no se encuentran en los más antiguos MSS, y aparentemente no estaban en las copias usadas por Mateo y Lucas. Un manuscrito armenio del siglo X atribuye este pasaje a Aristion, el presbítero mencionado por Papías (ap.Eus.HE III, xxxix, 15)".

"De hecho, una traducción armenia de San Marcos ha sido descubierta hace poco, y en ella los últimos doce versículos de San Marcos se le atribuyen a Aristion, quien es conocido como uno de los primeros Padres Cristianos, y es muy posible que esta tradición sea correcta".

(Nuestra Biblia y los Manuscritos Antiguos, F. Kenyon, Eyre y Spottiswoode, pp. 7-8.)

Aún así, se observó que estos versículos han sido narrados de forma diferente en distintos "manuscritos". Por ejemplo, los comentaristas afirman que el versículo 14 tiene las siguientes palabras añadidas a él en algunos "manuscritos antiguos":

"y ellos se excusaron diciendo: ‘Esta era de anarquía e incredulidad está bajo Satanás, quien no permite que la verdad y el poder de Dios prevalezcan sobre las cosas sucias de los espíritus. Por lo tanto, revela tu justificación ahora’ —por lo que hablaron a Cristo y Cristo les respondió: ‘El término de años del poder de Satanás se ha cumplido, pero otras cosas terribles se acercan. Y para aquellos que han pecado fui entregado a la muerte, para que puedan volver a la verdad y no pequen más, para que puedan heredar la gloria espiritual e imperecedera que está en los cielos’".

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Eruditos Cristianos Reconocen Contradicciones en la Biblia (parte 6 de 7): Manipulación implacable del texto de la Biblia

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Description: Más ejemplos de manipulación de la Biblia.

  • par Por: Misha’al ibn Abdullah (tomado del libro: ¿Qué dijo realmente Jesús?)
  • Publié le 25 Oct 2010
  • Dernière mise à jour le 14 Jul 2017
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Christian_Scholars_Recognize_Contradictions_in_the_Bible_(part_6_of_7)_001.jpgEl Dr. Lobegott Friedrich Konstantin Von Tischendorf fue uno de los más eminentes eruditos bíblicos conservadores del siglo XIX. También fue uno de los más firmes y porfiados defensores de la "Trinidad" que ha conocido la historia. Uno de los más grandes logros de su vida fue el descubrimiento del Manuscrito Bíblico más antiguo conocido por la humanidad, el "Códice Sinaítico", en el Monasterio de Santa Catalina en el Monte Sinaí. Uno de los descubrimientos más devastadores hechos por el estudio de este manuscrito del siglo IV, fue que el Evangelio de Marcos originalmente terminaba en el versículo 16:8 y no en el versículo 16:20 como lo hace hoy día. En otras palabras, los últimos doce versículos (Marcos 16:9 a Marcos 16:20) fueron "agregados" por la Iglesia en la Biblia en algún momento del siglo IV. Clemente de Alejandría y Orígenes nunca citaron estos versos. Más tarde, se descubrió también que los mencionados 12 versículos, en los que se da cuenta de la "resurrección de Jesús", no aparecen en los códices Siríaco, Vaticano ni Bobiensis. Originalmente, el Evangelio de Marcos no contiene mención alguna de la "resurrección de Jesús" (Marcos 16:9-20). Al menos cuatrocientos años (o más) después de la partida de Jesús, la Iglesia recibió inspiración "divina" para agregar la historia de la resurrección al final de este Evangelio.

El autor del Códice Sinaítico no tuvo duda de que el Evangelio de Marcos terminaba en Marcos 16:8; para enfatizar este punto, encontramos que inmediatamente después de este versículo, él cierra el texto con un garabato artístico y las palabras "El Evangelio según Marcos". Tischendorf fue un acérrimo cristiano conservador, y como tal se las ingenió para hacer esta discrepancia a un lado, ya que, según su apreciación, Marcos no fue un Apóstol ni un testigo ocular del Ministerio de Jesús, haciéndolo secundario a aquellos que fueron Apóstoles como Mateo y Juan. Sin embargo, como se ve en otras partes de este libro, la mayoría de los eruditos cristianos de hoy reconocen que los escritos de Pablo son los más antiguos del Nuevo Testamento. Éstos son seguidos de cerca por el Evangelio de Marcos y se reconoce universalmente que los evangelios de Mateo y Lucas están basados en el Evangelio de Marcos. Este descubrimiento fue el resultado de siglos de estudios detallados y minuciosos de estos eruditos cristianos y los detalles no se pueden mencionar en este artículo. Es suficiente decir que los más reputados eruditos cristianos de hoy reconocen esto como un hecho básico indiscutible.

Hoy día, los traductores y editores de nuestras biblias modernas han comenzado a ser un poco más directos y honestos con sus lectores. Aunque no pueden simplemente admitir que estos doce versículos son falsificaciones de la Iglesia y no palabras de Dios, al menos están comenzando a llamar la atención del lector hacia el hecho de que hay dos "versiones" del Evangelio de Marcos, y luego dejan al lector decidir qué hacer con esas dos "versiones".

Ahora, la pregunta es: "Si la Iglesia ha manipulado el Evangelio de Marcos, entonces, ¿se detuvo allí o hay más en esta historia? Sucede que Tischendorf también descubrió que el Evangelio de Juan ha sido fuertemente modificado por la Iglesia a través del tiempo. Por ejemplo:

1.Se encontró que los versículos Juan 7:53 a 8:11 (la historia de la mujer sorprendida en adulterio) no se encuentra en muchas de las copias antiguas de la Biblia disponibles para la cristiandad de hoy, específicamente, en el códice Sinaítico y el códice Vaticano.

2.También, se halló que Juan 21:25 fue una inserción posterior, y que un versículo del evangelio de Lucas (24:12), que muestra a Pedro encontrando la tumba vacía de Jesús, no se encuentra en los manuscritos antiguos.

(Para mayor información en este tema, por favor leer "Secretos del Monte Sinaí", por James Bentley, Doubleday, NY, 1985.)

Muchos de los descubrimientos del Dr. Tischendorf con respecto a la continua e implacable manipulación de la Biblia a lo largo del tiempo, han sido verificados por la ciencia del siglo XX. Por ejemplo, un estudio del Códice Sinaítico bajo luz ultravioleta ha revelado que el Evangelio de Juan originalmente terminaba en el versículo 21:24, seguido de una pequeña "cola tipográfica", y luego las palabras "El Evangelio según Juan". Sin embargo, algún tiempo después, un individuo "inspirado" completamente diferente, tomó una pluma, borró el texto que seguía al verso 24, y luego agregó el texto "inspirado" de Juan 21:25, que encontramos en nuestras biblias de hoy.

La evidencia de manipulación sigue y sigue. Por ejemplo, en el Códice Sinaítico, el Padrenuestro de Lucas 11:2-4 difiere sustancialmente de la versión que ha llegado hasta nosotros a través de la mediación de siglos de correcciones "inspiradas". Lucas 11:2-4, en los más antiguos de todos los manuscritos cristianos, dice:

"Padre, santificado sea Tu nombre, venga Tu reino. Hágase Tu voluntad así en la tierra como en el cielo. Danos a diario nuestro pan de cada día. Y perdona nuestros pecados, así como nosotros perdonamos a aquellos que están en deuda con nosotros. Y no nos dejes caer en tentación".

Además, el Códice Vaticano es otro manuscrito antiguo en manos de los eruditos bíblicos que recibe la misma posición reverente que el Códice Sinaítico. Estos dos códices del siglo IV se consideran las copias más antiguas de la Biblia disponibles hoy en día. En el códice Vaticano podemos encontrar una versión de Lucas 11:2-4 aún más corta que la del códice Sinaítico. En esta versión incluso las palabras "Hágase Tu voluntad así en la tierra como en el cielo" no se encuentran.

Bien, ¿cuál ha sido la posición oficial de la Iglesia frente a estas "discrepancias"? ¿Cómo ha decidido la Iglesia manejar esta situación? ¿Han llamado a todos los eruditos de la literatura cristiana a reunirse en una conferencia masiva con el fin de estudiar conjuntamente los manuscritos cristianos más antiguos disponibles para la Iglesia y llegar así a un acuerdo común sobre cuál fue la verdadera palabra de Dios original? ¡No!

Entonces, ¿hicieron de inmediato su mayor esfuerzo por copiar de forma masiva los manuscritos originales y enviarlos por el mundo cristiano para que pudieran tomar sus propias decisiones respecto a cuál fue la palabra original e inalterada de Dios? De nuevo: ¡No!

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Eruditos Cristianos Reconocen Contradicciones en la Biblia (parte 7 de 7): Modificaciones “inspiradas”

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Description: El papel de la Iglesia en ocultar y manipular la verdad.

  • par Por: Misha’al ibn Abdullah (tomado del libro: ¿Qué dijo realmente Jesús?)
  • Publié le 25 Oct 2010
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Así que, ¿qué hicieron ellos? Preguntémosle al reverendo Dr. George L. Robertson. En su libro ¿De dónde obtuvimos nuestra Biblia? él escribe:

"De los manuscritos de la Sagrada Escritura en griego que aún existen, se dice que hay muchos miles de variaciones relevantes... Tres o cuatro en particular de estos viejos, desvanecidos y poco atractivos documentos constituyen los más antiguos y preciosos tesoros de la Iglesia Cristiana, y por tanto son de especial interés". El primero en la lista del Rev. Richardson es el Códice Vaticano del cual él dice: "Este es quizás el más antiguo de todos los manuscritos griegos conocidos existentes. Fue designado como Códice 'B' en 1448, el Papa Nicolás V lo llevó a Roma, donde ha permanecido prácticamente desde entonces, siendo custodiado por oficiales papales en la Biblioteca del Vaticano. Su historia es breve: Erasmo en 1533 sabía de su existencia, pero ni a él ni a ninguno de sus sucesores se les permitió estudiarlo... llegando a ser virtualmente inaccesible para los eruditos hasta que en 1843 Tischendorf, después de meses de espera, finalmente fue autorizado a verlo por seis horas. Otro especialista, llamado de Muralt en 1844, dio asimismo un vistazo enojoso y rápido al códice por nueve horas. La historia de cómo las autoridades autorizaron (de forma inconsciente) al Dr. Tregelles en 1845, quien memorizó el texto página por página, es fascinante. El Dr. Tregelles lo hizo. Se le permitió estudiar el manuscrito por largo tiempo. En realidad, cada día que él entraba al cuarto donde se hallaba guardado el valioso documento, sus bolsillos eran registrados y toda pluma, papel y tinta le eran confiscados, si llevaba tales accesorios con él. El permiso de entrar, sin embargo, se repitió hasta que finalmente él había llevado consigo y anotado en su cuarto la mayor parte de las principales lecturas variantes de este texto antiguo. A menudo, sin embargo, si las autoridades papales observaban que él estaba demasiado dedicado a cualquier sección, le arrebataban el manuscrito y dirigían su atención hacia otra hoja. Eventualmente, descubrieron que Tregelles prácticamente había robado el texto, y que el mundo bíblico conocía los secretos de su manuscrito histórico. En consecuencia, el Papa Pío IX ordenó que debía ser fotografiado y publicado, y así se hizo, publicándose en cinco volúmenes en 1857. Pero el trabajo se hizo de forma muy poco satisfactoria. Para ese momento, Tischendorf  hizo un tercer intento de acceder al manuscrito y examinarlo. Tuvo éxito, y más tarde publicó el texto de las primeras veinte páginas. Finalmente, entre 1889-90, con permiso papal, el texto entero fue fotografiado y facilitado en copia y publicado, de tal forma que estaba disponible un facsímil de las costosas cuartillas, que ahora se encuentran en todas las bibliotecas principales del mundo bíblico"[1].

¿A qué le temían todos los Papas? ¿De qué tenía miedo el Vaticano en conjunto? ¿Por qué el concepto de divulgar el texto de su copia más antigua de la Biblia al público en general les aterraba tanto? ¿Por qué consideraban necesario enterrar las copias más antiguas de la palabra "inspirada" de Dios en una esquina oscura del Vaticano para que nunca la vieran ojos foráneos? ¿Por qué? ¿Y qué hay acerca de los miles de miles de otros manuscritos que aún hoy permanecen ocultos en las bóvedas más profundas y oscuras del Vaticano para que no sean vistos o estudiados por las masas generales de la cristiandad?

"Cuando Dios concertó un pacto con la Gente del Libro diciendo: Deberéis explicárselo claramente a los hombres y no ocultarlo. Pero ellos le dieron la espalda y lo vendieron por un vil precio. ¡Qué mal hicieron!"  (Corán 3:187)

"Di: ¡Oh, Gente del Libro! No os excedáis en vuestra fe tergiversando la Verdad, y no sigáis las pasiones de quienes se extraviaron anteriormente e hicieron que muchos [también] se extraviaran, y se desviaron del camino recto." (Corán 5:77)

Volviendo a nuestro estudio de algunas de las "discrepancias" encontradas entre las biblias modernas y las copias más antiguas de la Biblia disponibles para unos pocos elegidos, encontramos que el versículo de Lucas 24:51 contiene el supuesto relato de Lucas de la partida final de Jesús, la paz de Dios sea con él, y cómo él fue "levantado hacia el cielo". Sin embargo, como ya hemos visto, en el códice Sinaítico y otros manuscritos antiguos, las palabras "y fue llevado arriba al cielo" faltan por completo. El versículo sólo dice:

"Aconteció que, mientras los bendecía, se separó de ellos".

C.S.C. Williams observó que si esta omisión era correcta, "no hay referencia alguna de la Asunción en el texto original del Evangelio".

Algunas otras modificaciones "inspiradas" de la Iglesia al Códice Sinaítico que están en nuestras biblias modernas:

·Mateo 17:21 no aparece en el Códice Sinaítico.

·En nuestras biblias modernas, Marcos 1:1 dice: "Principio del evangelio de Jesucristo, Hijo de Dios". Sin embargo, en los manuscritos Cristianos más antiguos, este versículo sólo dice "Principio del evangelio de Jesucristo". Curiosamente, las palabras que más lo separan del Corán musulmán, "el Hijo de Dios", no aparecen en absoluto. ¿No es interesante?

·Las palabras de Jesús en Lucas 9:55-56 no se encuentran.

·El texto original de Mateo 8:2 como se encuentra en el Códice Sinaítico nos dice que un leproso pidió a Jesús que lo curara y Jesús "enojado extendió su mano y lo tocó, diciendo: —Quiero, sé limpio". En nuestras biblias modernas, la palabra "enojado" curiosamente está ausente.

·Lucas 22:44 en el Códice Sinaítico y nuestras biblias modernas proclama que un ángel se apareció ante Jesús, fortaleciéndolo. En el Códice Vaticano, este ángel está extrañamente ausente. Si Jesús fue el "Hijo de Dios", entonces es obvio que sería muy inapropiado para él necesitar de un ángel que lo fortaleciera. Este versículo debe ser entonces un error de transcripción, ¿verdad?

·Las presuntas palabras de Jesús en la cruz "Padre, perdónalos, porque no saben lo que hacen" (Lucas 23:34) aparecían originalmente en el Códice Sinaítico paro fueron borradas posteriormente del texto por otro editor. Teniendo en cuenta cómo la Iglesia trataba a los judíos en el Medioevo, ¿podemos pensar en otra cosa distinta al hecho de que este versículo se interponía en las políticas de la Iglesia y sus "inquisiciones"?

·Juan 5:4 no aparece en el Códice Sinaítico.

·En Marcos 9:44, las palabras "donde el gusano de ellos no muere y el fuego nunca se apaga" tampoco se encuentran.

·En Mateo 5:22, las palabras "sin causa" que aparecen en la versión King James (y la Reina-Valera Antigua) no se encuentran en los códices Vaticano ni Sinaítico.

·Mateo 21:7 en nuestras biblias modernas dice: "Trajeron [los discípulos] el asno y el pollino; pusieron sobre ellos sus mantos, y lo montaron [a Jesús] en él". En los manuscritos originales, este versículo dice: "y lo montaron [a Jesús] en ellos". Sin embargo, la imagen de Jesús siendo puesto sobre dos animales al mismo tiempo y tratando de cabalgarlos a la vez, fue inaceptable para algunos, de modo que este versículo fue cambiado por "y lo pusieron [a Jesús] sobre él" (¿cuál "él"?). Tiempo después, la traducción al español eludió completamente este problema traduciendo "y Jesús montó".

·En Marcos 6:11, nuestras biblias modernas contienen las palabras "De cierto os digo que en el día del juicio será más tolerable el castigo para los de Sodoma y Gomorra que para aquella ciudad". Sin embargo, estas palabras no se encuentran en ninguno de los dos manuscritos bíblicos cristianos más antiguos, habiendo sido introducidos en el texto siglos después.

·Las palabras de Mateo 6:13 "tuyo es el Reino, el poder y la gloria, por todos los siglos" no se encuentra en los dos manuscritos más antiguos ni en muchos otros. El pasaje paralelo en Lucas también falta.

·Mateo 27:35 en nuestras biblias modernas contiene las palabras "para que se cumpliera lo dicho por el profeta: «Repartieron entre sí mis vestidos, y sobre mi ropa echaron suertes»". Este pasaje, una vez más, de acuerdo al Rev. Merrill, no se encuentra en ningún manuscrito bíblico datado antes del siglo IX.

·1 Timoteo 3:16 originalmente dice "Indiscutiblemente, grande es el misterio de la piedad: que se manifestó en carne". Esto fue luego (como vimos anteriormente) muy sutilmente cambiado a "Indiscutiblemente, grande es el misterio de la piedad: Dios fue manifestado en carne…" Así, nació la doctrina de la "encarnación".



Note de bas de page:

[1] ¿De dónde obtuvimos nuestra Biblia?, Rev. Dr. George L. Robertson. Harper and Brothers Publishers, pp.110-112.

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