Les prophéties bibliques sur Mohammed (partie 1 de 4): le témoignage des érudits

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Description: Partie 1 : Les difficultés rencontrées lorsque l’on discute de prophéties bibliques et le témoignage de quelques érudits qui attestent que certains versets bibliques font bel et bien allusion à Mohammed.

  • par IslamReligion.com
  • Publié le 31 Mar 2008
  • Dernière mise à jour le 24 Oct 2020
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Questions préliminaires

Bible_Prophecies_of_Muhammad_(part_1_of_4)_001.jpgLa Bible est le livre sacré du judaïsme et du christianisme.  La Bible chrétienne est constituée de l’Ancien et du Nouveau Testament, mais les versions catholique romaine et orthodoxe de l’Ancien Testament sont légèrement plus volumineuses parce que ces églises acceptent certains livres que les protestants n’acceptent pas.  La Bible juive ne comprend que les livres que les chrétiens connaissent sous le nom d’Ancien Testament.  De plus, la disposition des canons juif et chrétien diffèrent considérablement.[1]  La venue du prophète Mohammed a été prophétisée à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament.

 Il est communément admis que Jésus et ses apôtres parlaient l’araméen.  L’araméen a été couramment parlé jusqu’en l’an 650, environ, puis a été supplanté par l’arabe.[2]  La Bible que l’on retrouve de nos jours n’est cependant pas fondée sur les manuscrits araméens, mais sur des versions grecques et latines.

(Le fait de citer des prophéties de la Bible ne signifie pas que les musulmans acceptent la Bible contemporaine comme révélation divine dans toute son intégralité.)

Le fait que sa venue soit prophétisée par un autre prophète n’est pas une condition requise pour qu’un prophète soit accepté et reconnu.  Moïse, qui était un prophète envoyé au peuple de Pharaon, n’avait été annoncé par aucun prophète avant lui.  Abraham a été envoyé par Dieu à Nimrod, mais aucun prophète n’avait prédit sa venue.  De même pour Noé, Lot et d’autres qui étaient tous de vrais prophètes envoyés par Dieu sans que leur venue n’ait  jamais été prophétisée par un autre prophète.  La preuve de l’authenticité d’un prophète ne se limite donc pas à des prophéties faites sur lui; elle inclut le message qu’il a à transmettre, les miracles qu’il accomplit, etc.

 Discuter des prophéties demeure un exercice délicat, car il implique de faire le tri parmi de nombreuses versions et traductions de la Bible et des manuscrits récemment découverts, et de faire des recherches sur des mots hébreux, grecs et araméens.  La tâche devient particulièrement difficile lorsque l’on sait que « toutes les copies de la Bible émises avant l’invention de l’imprimerie (au 15e siècle) présentent des variantes textuelles ».[3]  Voilà qui n’est pas un sujet facile pour les non initiés.  Les meilleurs témoignages nous viennent donc d’experts dans le domaine, contemporains ou non, qui ont reconnu ces prophéties.

Nous avons des témoignages d’individus parmi les premiers juifs et les premiers chrétiens, des rabbins et des moines, qui témoignent du fait que Mohammed était bel et bien l’homme auxquelles faisaient allusion des prophéties bibliques bien spécifiques.  En voici quelques exemples.

Le prophète attendu

Les juifs et les chrétiens de l’ère pré-islamique, en Arabie, attendaient un prophète.  Avant la venue de Mohammed, l’Arabie était un pays partagé par des juifs, des chrétiens et des païens, et les trois groupes se faisaient la guerre à l’occasion.  Les juifs et les chrétiens disaient aux païens : « Le temps est venu pour que le prophète illettré apparaisse parmi nous afin de faire revivre la religion d’Abraham.  Nous nous joindrons à lui et nous vous livrerons une guerre acharnée à ses côtés. »  Mais lorsque Mohammed apparut pour de bon, certains crurent en lui et d’autres le rejetèrent.  C’est pourquoi Dieu a révélé :

« Et quand leur vient, de Dieu, un Livre confirmant celui qu’ils ont déjà entre leurs mains – alors qu’auparavant ils priaient pour obtenir une victoire décisive sur les mécréants –  et lorsque leur vient ce qu’ils savent, au fond, (être la vérité), ils refusent d’y croire. Que la malédiction de Dieu soit sur les mécréants! » (Coran 2:89)

Le premier témoin fut Bahira, un moine chrétien qui reconnut que Mohammed était un prophète alors que ce dernier était encore tout jeune. Il dit à l’oncle de Mohammed :

« …un brillant avenir attend ton neveu; alors ramène-le rapidement chez lui. »[4]

Bible_Prophecies_of_Muhammad_(part_1_of_4)_002.jpg

Le second témoin fut Waraqah bin Nawfal, un érudit chrétien qui mourut peu de temps après une rencontre seul à seul avec Mohammed.  Waraqah reconnut que Mohammed était le prophète de son époque et qu’il avait reçu la révélation comme l’avaient reçue Moïse et Jésus.[5]

 Les juifs de Médine attendaient avec impatience la venue d’un prophète.  Les troisième et quatrième témoins furent leurs deux grands rabbins, Abdoullah bin Salam et Moykhayriq.[6]

Les cinquième et sixième témoins furent deux rabbins yéménites, Wahb ibn Mounabbih et Ka’b al-Ahbar.  Ka’b trouva dans la Bible de long passages de louanges et la description du prophète par Moïse.[7]

Le Coran dit :

« N’est-ce pas pour eux un signe que les savants des enfants d’Israël en soient informés? » (Coran 26:197)



Footnotes:

[1]“Bible.”  Encyclopædia Britannica, de l’Encyclopædia Britannica Premium Service. (http://www.britannica.com/eb/article-9079096)

[2]“Aramaic language.”  Encyclopædia Britannica deEncyclopædia Britannica Premium Service. (http://www.britannica.com/eb/article-9009190)

[3]“biblical literature.”  Encyclopædia Britannica de Encyclopædia Britannica Premium Service. (http://www.britannica.com/eb/article-73396)

[4]‘Muhammad: His Life Based on the Earliest Sources’ par Martin Lings, p. 29. ‘Sirat Rasul Allah’ par Ibn Ishaq, traduit par A. Guillame, p. 79-81. ‘The Quran And The Gospels: A Comparative Study,’ p. 46 par Dr. Muhammad Abu Laylah de l’université d’al-Azhar.

[5]‘Muhammad: His Life Based on the Earliest Sources’ par Martin Lings, p. 35.

[6]‘The Quran And The Gospels: A Comparative Study,’ p. 47 par Dr. Muhammad Abu Laylah of Azhar University.

[7]‘The Quran And The Gospels: A Comparative Study,’ p. 47-48 par Dr. Muhammad Abu Laylah de l’Université d’al-Azhar.

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