L’ancien royaumed’Israël (partie 4 de 6): La sagesse

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Description: Dieu dota les prophètes David et Salomon d’une grande sagesse.

  • par Aisha Stacey (© 2013 IslamReligion.com)
  • Publié le 15 Jul 2013
  • Dernière mise à jour le 15 Jul 2013
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 « Dieu donna alors la royauté et la sagesse à David, et Il lui enseigna ce qu’Il voulut. » (Coran 2:251)

The_Ancient_Kingdom_of_Israel_(part_4_of_6)_001.jpg L’Ancien Testament fait souvent référence à Salomon comme au prophète de sagesse.  Mais en islam, nous croyons que tous les prophètes de Dieu possédaient une sagesse exceptionnelle.  En fait, le terme arabe hikmah comprend toutes les qualités associées à la sagesse, incluant le bon jugement et la capacité de diriger un peuple de manière juste.  Dieu fit donc de Ses prophètes des hommes sages, mais David et son fils Salomon furent connus pour être exceptionnellement sages.  Salomon en fit la démonstration à un âge précoce et allait même jusqu’à conseiller son père, tandis que l’enfance et l’adolescence de David avaient été passées à acquérir des connaissances et une expérience de vie solide.[1]  Puis, peu à peu, Dieu fit dévier le cours de leur vie.  David commis des erreurs, mais il apprit d’elles.  Le savoir et la sagesse de ces deux hommes sont toujours pris en exemple, de nos jours encore, lors de jugements islamiques.

Bien que David menât une vie très exigeante, il trouvait toujours du temps pour prier et méditer.  Il passait chaque jour un peu de temps dans un endroit retiré pour prier et invoquer Dieu.  Ses soldats gardaient l’entrée des lieux, mais un jour en particulier, deux hommes apparurent de nulle part.  David fut très étonné de leur présence.  Il recula, inquiet, mais les deux s’adressèrent à lui très calmement et le rassurèrent; ils lui expliquèrent qu’ils étaient des pétitionnaires venus faire une requête pour un jugement.

 « L’histoire des plaideurs t’est-elle parvenue?  Ces derniers escaladèrent le mur du sanctuaire et entrèrent dans la chambre royale.  Ils firent irruption auprès de David et effrayèrent ce dernier.  Ils lui dirent : « N’aies pas peur.  (Nous sommes) deux plaideurs; l’un de nous a causé du tort à l’autre; juge donc en toute équité entre nous.  Ne sois point injuste et guide-nous vers le droit chemin. » (Coran 38:21-22)

Les deux hommes présentèrent leur problème à David; il s’agissait manifestement d’un cas où l’un d’eux avait opprimé l’autre.  Il prononça son jugement hâtivement et les deux hommes se retirèrent.  Il comprit alors que ces deux hommes étaient en fait des anges envoyés par Dieu pour le mettre à l’épreuve et qu’il avait fait l’erreur de ne pas écouter la version du deuxième homme.  Il se prosterna et demanda pardon à Dieu. 

 « Cet homme que voici est mon frère, fit l’un.  Il possède quatre-vingt-dix-neuf brebis : je n’en ai qu’une seule.  Il m’a dit : « Confie-la-moi », et a beaucoup fait pression sur moi [pour que j’accepte]. »  (David) dit : « Il a certes été injuste envers toi en te demandant de joindre ta brebis aux siennes.  Beaucoup de gens briment les droits de leurs associés, sauf ceux qui croient et accomplissent de bonnes œuvres – et ces derniers sont rares. »  David comprit alors que Nous l’avions mis à l’épreuve par cet exemple, alors il demanda pardon à son Seigneur, tomba prosterné et se repentit.  Nous lui pardonnâmes.  Il sera certes l’un de Nos rapprochés, et un heureux destin lui est réservé dans l’au-delà. » (Coran 38:23-25)

David tira une leçon importante de cette expérience; il comprit que pour prononcer un jugement, il faut s’assurer de posséder toute l’information disponible.  Il apprit également qu’il était bon de reconnaître ses fautes et de se tourner vers Dieu pour demander pardon.  Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) dit un jour à ses fidèles que savoir une chose n’est pas la même chose que de voir une chose.[2]  Comme quoi on peut parfois connaître quelque chose, mais nous ne pouvons la comprendre réellement que lorsqu’on en fait l’expérience.  David apprit de son erreur et devint un meilleur homme.

Dieu envoya des anges pour transmettre à David une leçon d’impartialité et de justice et Il le rétribua pour son repentir.  Dieu fit de David un prophète et le fit régner sur les enfants d’Israël avec justice et bonté.  Et tout comme l’erreur et le repentir de David firent de lui un meilleur homme, le repentir sincère et la crainte de Dieu peuvent faire de nous, aussi, de meilleures personnes.

 « (Et il lui fut dit) : « Ô David, Nous avons fait de toi un calife sur terre.  Juge donc en toute équité entre les gens et ne suis pas tes passions; elles risquent de t’égarer du sentier de Dieu.  Certes, ceux qui s’égarent du sentier de Dieu recevront un terrible châtiment pour avoir oublié le Jour des Comptes. » (Coran 38:26)

Le fils de David, Salomon, était sage et intelligent, même enfant.  Ibn Kathir, érudit musulman et exégète du 14e siècle, rapporte qu’un jour, David était occupé à régler les problèmes de son peuple quand deux hommes, dont l’un était propriétaire d’un champ, se présentèrent à lui.  Le propriétaire du champ dit : « Ô Prophète!  Les moutons de cet homme sont venus dans mon champ, durant la nuit, et y ont mangé tous les raisins.  Je suis venu demander une compensation. »  David demanda au propriétaire des moutons si c’était vrai et lorsque celui-ci répondit par l’affirmative, David dit : « Tu devrais lui donner tes moutons en échange de son champ. »

Mais Salomon, qui était présent, offrit une alternative : il suggéra que le propriétaire des moutons s’occupe du champ et le cultive jusqu’à ce que des raisins arrivent à maturité, pendant que l’autre homme prendrait les moutons et ferait usage de leur laine et de leur lait.  Si le raisin pousse et que le champ retourne à son état initial, alors chacun reprend ses avoirs.  David accepta le sage conseil de son fils et c’est ainsi que, dès son plus jeune âge, Salomon hérita du titre de Salomon le Sage.  Et lorsqu’il reprit les rênes de l’empire au décès de son père, il mena les enfants d’Israël dans leur âge d’or.



Footnotes:

[1]Basé sur l’œuvre d’Ibn Kathir, Histoires des prophètes.

[2]Sahih Mouslim

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