Aminah Assilmi, ex-chrétienne, USA (partie 1 de 4)

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Description: S’étant retrouvée dans un cours de théâtre fréquenté par plusieurs Arabes, Aminah cherche à tout prix à les sauver de l’Enfer.

  • par Aminah Assilmi
  • Publié le 01 Dec 2008
  • Dernière mise à jour le 10 Dec 2008
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Je terminais un diplôme en loisirs lorsque je rencontrai des musulmans pour la première fois.  C’était la première année où nous avions la possibilité de faire une préinscription par ordinateur.  Je fis donc ma préinscription et retournai en Oklahoma pour m’occuper d’affaires familiales.  Cela prit plus de temps que prévu et m’obligea à retourner à l’université deux semaines après le début des cours.

Pour ce qui était de rattraper le temps perdu, je ne m’inquiétais pas trop; j’étais première de classe dans mon domaine.  Même en temps qu’étudiante, j’avais gagné des prix lors de compétitions où je m’étais mesurée à des professionnels.

Maintenant, je dois dire que tout en fréquentant l’université et en excellant dans mon domaine, en dirigeant ma propre affaire et en ayant plusieurs amis proches, j’étais une personne extrêmement timide.  D’ailleurs, mes relevés scolaires me décrivaient comme très discrète.  Je n’allais pas spontanément vers les gens et je ne leur adressais la parole que si j’étais forcée de le faire ou si je les connaissais déjà.  Les cours que je suivais étaient du domaine de l’administration et de la planification urbaine, et aussi de la programmation de loisirs pour enfants.  Les enfants étaient probablement les seuls êtres avec lesquels je me sentais vraiment à l’aise.

Mais pour continuer mon histoire, je découvris, à mon retour, que l’ordinateur m’avait joué un tour : j’étais inscrite à un cours de... théâtre!  Un cours où j’aurais à jouer devant les autres élèves.  J’étais horrifiée!  J’étais de celles qui n’arrivent même pas à poser une question en classe; comment allais-je monter sur une scène, devant tout le monde?  Mon mari, toujours aussi calme et raisonnable, suggéra que je parle au professeur et que je lui explique mon problème; peut-être pourrais-je m’en sortir en peignant les décors ou en confectionnant les costumes...  Le professeur accepta de m’aider à contourner mon problème.  Je me rendis donc au cours le mardi suivant.

En entrant dans la salle de cours, je reçus mon deuxième choc.  La salle était pleine d’Arabes, de « chameliers ».  Je n’en avais jamais vu auparavant, mais j’en avais entendu parler.

Il n’était pas question, pour moi, de m’asseoir dans une salle pleine de sales barbares!  Après tout, on pouvait attraper d’affreuses maladies de ces gens.  Tout le monde savait qu’ils étaient malpropres et qu’on ne pouvait jamais leur faire confiance.  Je claquai la porte et retournai chez moi.  Alors que je réfléchissais à tout cela, je portais un pantalon de cuir et un corsage, tout en ayant un verre de vin à la main... mais dans mon esprit, c’étaient eux, les mauvais.

Lorsque je parlai à mon mari des Arabes dans la salle de cours et que je lui dis qu’il n’était pas question que j’y retourne, il me répondit avec son calme habituel.  Il me rappela que je passais mon temps à dire que Dieu faisait toujours les choses pour une raison et que je devrais peut-être réfléchir à tout cela avant de prendre une décision finale.  Il me rappela également que mes études étaient payées grâce à une bourse d’excellence et que si je voulais la conserver, il me fallait maintenir une excellente moyenne.  Trois « F » pouvaient ruiner mes chances de conserver cette bourse.

Durant les deux jours suivants, je priai Dieu afin qu’Il me guide.  Le jeudi, je retournai au cours convaincue que Dieu m’y envoyait pour sauver ces pauvres barbares ignorants du feu de l’Enfer.

Dès que l’occasion se présenta, je tentai de leur expliquer qu’ils brûleraient en Enfer pour l’éternité s’ils n’acceptaient pas Jésus comme leur sauveur personnel.  Ils demeurèrent très polis, mais n’embrassèrent pas le christianisme pour autant.  J’essayai donc de leur faire comprendre que Jésus les aimait, qu’il était mort sur la croix pour racheter leurs péchés, et que tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de l’accueillir dans leur cœur.  Ils demeurèrent polis encore une fois, mais ne manifestèrent aucun intérêt pour ma religion.  C’est alors que je décidai de lire leur propre livre afin d’être en mesure de leur démontrer que l’islam était une fausse religion et que Mohammed était un faux prophète.

Un des étudiants m’offrit une copie du Coran et un autre livre sur l’islam et à partir de là, j’entrepris mes recherches sur cette religion.  J’étais certaine que l’allais rapidement trouver les éléments dont j’avais besoin pour les convaincre.  Je lus le Coran, puis l’autre livre.  Puis je lus une quinzaine d’autres livres, dont Sahih Mouslim, et je lus à nouveau le Coran.  J’étais déterminée à les convertir au christianisme!  Mes recherches se poursuivirent sur une période d’un an et demie.

Durant ce temps, je commençai à connaître quelques problèmes dans mon mariage.  Je changeais petit à petit, de façon presque imperceptible, mais suffisamment pour que mon mari en ressente de l’agacement.  Nous avions l’habitude de nous rendre au bar ou à une fête tous les vendredi et samedi soirs et tout à coup, je n’avais plus envie d’y aller.  J’étais devenue plus silencieuse et plus distante.  Mon mari était certain que j’avais une liaison avec un autre homme, alors il me chassa de la maison.  J’allai vivre en appartement avec mes enfants et poursuivis mes efforts pour convertir ces musulmans au christianisme.

Puis, un jour, on frappa à ma porte.  J’ouvris et je vis un homme vêtu d’une longue robe blanche, la tête couverte d’une nappe à carreaux blancs et rouges.  Il était accompagné de trois hommes en pyjama (c’était la toute première fois que je voyais de tels habits traditionnels).  Mais imaginez ma surprise lorsque celui portant une nappe sur la tête me dit qu’il avait entendu dire que je souhaitais me convertir à l’islam!  Je lui répondis sur-le-champ que je ne souhaitais nullement devenir musulmane, que j’étais chrétienne, mais que j’avais toutefois quelques questions pour eux, s’ils avaient un peu temps...

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